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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 12:36

           

             La ville de Diana Veteranorum, aujourd’hui kherbet Zana est   située dans la plaine appelée Bled Zebidja, sur une pente, entre une étendue marécageuse, Merdja Zana au Nord, le djebel  Tifrêne    au Sud  (1100 m),  djebel .qui  fait partie du massif montagneux du Messaouda; le. Djebel Zana (1280m)    à l'Ouest    et la plaine de Bled Mechouach, plaine qui prolonge celle du Bled Zebidja vers l’est. L'altitude moyenne de cette plaine varie entre 815 m et 840 m.

 

La ville de Diana Veteranorum est mentionnée par trois sources antiques : l'Itinéraire d’Antonin ,la Table de Peutinger et les actes de la conférence de Carthage en 411 , où un évoque donatiste la représentait. Le nom de cette agglomération a pu être mentionné par les géographes et historiens arabes ; dans certains de leurs manuscrits, on trouve l'emploi de quatre toponymes qu'on l'on n'arrive pas encore à situer géographiquement. Il s'agit d'Adna, d’Adana, d’Arba et d’Azba . Al Raqiq (X eme siécle) et Al  Bekri (XI eme siècle) emploient le mot Adna Él Yacoubi (Xème siècle) celui d'Adana Ibn Khaldoun celui d'Adhna et celui d’Azba, et Al Nuwairi et Ibn Al Athir celui d'Arba. Selon P.L.Cambuzat:" la corruption du mot d'un manuscrit à l'autre peut très bien s'expliquer par l'absence de points diacritiques dans l'ancienne graphie arabe". D'après le récit d'El Ayachi reproduit par Moula Ahmed, (Diana) était la capitale de la région : " Lorsque Sidi Okba eut remporté la victoire sut les gens de Lambèse , il demanda qu'elle était la ville la plus forte de la région , on lui dit que c'était Adna ou il y avait un roi (malik) ,chef des chefs chrétiens du Zab, pays qui comptait trois cents soixante bourgades". Al Raqiq ainsi que Nuwairi nous apprennent qu'Arba-Azba était la principale ville du Zab, résidence du roi (malik) et centre de réunion des princes du Zab. El Yacoubi dit qu' "Adana (Diana) est la plus grande ville du pays du Zab vers l'Ouest. Okba rencontra les gens du pays et un grand combat s'engagea. Les musulmans triomphèrent des chrétiens dont la majeure partie fût détruite, leur  pouvoir cessa dans le pays". Diana a pu disparaître dans le courant du dixième siècle, El Bekri rapporte qu'elle fût ruinée en l'an  935  par Ali Ben Hamdoun Al Andaloussi, gouverneur du Zab et fidèle ser­viteur des Fatimides. Les habitants de Diana, à l'exemple des autres villes de l'Algérie orientale  (telle Sétif), ont probablement participé à la grande insurrection politique et religieuse menée par Abou Yazid, l’homme à l’âne, qui s éclatée dans l'Aurès. El Bekri rapporte également que les Houara, qui habitaient du côté  de Magra (Macri) ont enlevé les femmes d'Adna (Diana), les habitants en tuèrent  un grand nombre et ramenèrent leurs femmes ; le combat eut lieu sur le bord d'une rivière qui prit, par la suite, le nom de oued En N'sa « la rivière des femmes".

            Les ruines furent visitées successivement au XVIII  siècle par Peysonnel et par Shaw. En 1850, le colonel Carbuccia fit rechercher au pied de l'arc de Macrin les morceaux de l'inscription dédicatoire de cet arc. L.Renier, qui visita plusieurs fois le site, fit fouiller la basilique byzantine, mais seulement pour glaner des inscriptions latines pour son ouvrage. W.Ragot, dans un article sur la province de Constantine, donne un aperçu historique du site d'après les sources antiques et musulmanes et d'après les fouilles et les découvertes de L.Renie. En 1881 M. Bernard a essayé de déblayer le petit fortin qui englobe l'arc de Macrin, mais il a été arrêté par les difficultés de la tache. Une étude sérieuse des ruines a été entreprise par St. Gsell et H.Graillot; Ch. Diehl s'est intéressé à la forteresse byzantine. Quelques sondages ont été entrepris par M.Carayol, administrateur de la commune mixte du Belezma, mais les résultats de ces travaux n'ont jamais été publié.

           Il y a eu plusieurs campagnes de fouilles entreprises parJ.Alquier entre 1929 et 1935 : dégagement du fortin, du forum, de la basilique byzantine et partiellement du  décumanus entre les deux arcs,   ainsi que d'autres sondages    sur plusieurs points de la ville.  Malheureusement   ,  rien n'a été publié,  sauf quelques résumés très sommaires, non accompagnés de plans, rédigés par l'architecte des Monuments historiques  M. Christofle.  La tour Nord/Ouest ainsi que  la porte occidentale du grand fort byzantin ont été dégagé : ce n'étaient que quelques petits sondages qui n'ont donné que des inscription.

 

A-  La ville de Diana  Veteranorum :

 

a) Epigraphie:

          Cette ville est appelée Diana Veteranorum dans 1'Itinéraire d'Antonin, Ad Dianam dans la Table de Peutinger et Fidentius, évêque donatiste qui a représenté la ville à Carthage en 411 est qualifié de Dianensis. La plus ancienne inscription, trouvée à Diana Veteranorum, est de l'année 140 A.D.; celle qui cite le nom de la ville, pour la première fois, est de l'époque de Marc Aurèle .

            Le nom de la ville, Diana Veteranorum, semble indiquer que ses premiers habitants furent des vétérans. Ils étaient inscrits dans la tribu Papiria, tribu de l'empereur Trajan. On serait tenté d’affirmer, à l'exemple des villes romaines crées par cet empereur et qui ,toutes, étaient inscrites dans la tribu Papiria ,que Diana ,elle aussi ,a été crée par Trajan; hypothèse réfutée par St. Gsell et par J.Gascou[ qui émettent certaines réserves :des communes, crées par Hadrien ,ont été inscrites dans la tribu Papiria .Mais l'hypothèse que Diana fut un municipe dès Trajan est renforcé par l'existence de deux inscriptions trouvées au Nord du lac dit Chott El Beida ( à environ 30 Km au Nord-Ouest de Diana). Il s'agit de deux bornes de délimitation du territoire des Suburbures, tribu qui a été délimité à l'époque de Trajan en 116/117 A.D. Une inscription, encore inédite, découverte  à El Eulma par P.Salama nous informe que le territoire de la Confédération Cirtéenne s'étendait jusque là. Les Suburbures Seraient donc établis sur des terres faisant partie de la Confédération Cirtéenne. La question que l'on se pose est pourquoi a t on éprouvé le besoin de délimiter ce territoire précisément en 116/117 A.D.? Il ne saurait y avoir   qu1 une seule explication : c'était par rapport au territoire de la ville  de Diana, ville qui a certainement été fondé entre 100  et 117 A.D, en tand que municipe. L'existence d'une agglomération antérieure à la fondation du municipe par Trajan n'est pas à rejeter : le géographe Ptolémée énumère une ville du nom de Zana comme faisant partie du royaume de Juba II; assertion rejetée par J.Desanges et acceptée par J.Gascou. Quelques tessons de céramique campanienne A, conservés dans les réserves du musée de Constantine, portent comme lieu de provenance le site de Zana. Mais jusqu'à présent, la ville n'a fournit aucune donnée archéologique sure nous permettant de remonter au delà du début du deuxième siècle de notre ère.

            En général, il faut noter que cette cité est appelée plus simplement r(es) p(ublica) D(ianensium) sur certaines bornes milliaires ainsi que sur certaines inscriptions trouvées sur le forum de la ville. Le conseil des décurions est fréquemment mentionné sur les inscriptions; l'édilité  et le duumvirat étaient les magistratures régulières ,mais on rencontre des duumviri quinquennales; dans les cas de vacances dans le duumvirat ,on trouve des   praefecti iure dicundo et des praefecti Jure dicundo pro duttmviris quinquennalibus. Dans le cursus honorum ,la questure n'avait pas de place fixe :elle était gérée tantôt avant, tantôt après l'édilité[,mais en général elle précède l'édilité. L'ordo est mentionné sur certaines inscriptions. Il faut noter, à Diana, l'existence d'aedilis q(uaestoricae) ou q(uaestoriae) p(otestatis. Ce titre ne se rencontre que dans la confédération Cirtéenne. Selon L.Leschi, le praefectus iure dicundo et l'aedilis quaestoriae potestatis ,étaient probablement choisi par l'administration provinciale et non désigné par l'ordo decuriorum, J.Gascou explique l'existence de l'édile à puissance questorienne à Diana par le fait que la ville «devait relever ,théoriquement du pouvoir civil du proconsul de Carthage ,mais dans les faits ,était soustraite à son contrôle et dut entrer assez tôt ,et peut-être dès sa création ,sous l'autorité de fait du légat de la troisième, légion Auguste".Il ajoute que certains des pouvoirs juridictionnels du proconsul d'Afrique étaient confiés par délégation à des magistrats locaux. On aurait ainsi écarté le proconsul de l'administration effective de Diana comme de la Confédération Cirtéenne.

  

Il y avait aussi, à Diana, des flamines perpétuels, des augures et des pontifes .Les dieux adorés sont ceux du panthéon romain avec une prééminence de Diane, à qui était dédié un vaste temple situé au sud de l’ agglomération et dont l image est sculptée sur la voûte de l'arc de Marc Aurèle et de Lucius Verus; viennent ensuite la Triade capitoline, Jupite, Saturne  dont le culte avait une grande importance , Victor ; Ianus Pater, Hercule, Mars, Mercure ,La Victoire, La Concorde,1e Genius Populi,1e Genius Loci ,Mithra. J.Alquier a trouvé un autel mentionnant un sacrifice à Cybèle, la mère des dieux, que St. Gsell propose de dater de l'époque d'Elagabal (218-222) ou de celle de Probus.

 

D'après ce qu'on vient de voir, on peut  dire que certains légats propréteurs de la troisième légion Auguste se sont intéressés à Diana Veteranorum entre 140 A.D. et 285 A.D, et que les magistrats de la ville leur ont offert des statues qu1 ils ont placé sur le forum. On ne sait pas exactement quels genre de travaux ont été réalisés par  la troisième Légion  Auguste et même    s'il y a eu vraiment réalisation d’ouvrages ; ce dont on  est sûr c'est que des hommes de cette légion sont venus travailler à Diana en  160-161 et en 286-287.

Diana Veteranorum, d’après son nom, a été peuplée essentiellement avec des vétérans. Les inscriptions latines y sonttrès nombreuses mais apportent  peu de renseignements sur  les origines des habitants, On compte un vétéran de la IIème légion des Parthes; un autre de l'aile des Pannoniens (on ne sait pas de quelle aile des Pannoniens il s’agit, mais il est certainement question ici de la 1ère qui faisait partie de l'armée    romaine d'Afrique . Deux    inscriptions, dont une dédicace ,concernent deux vétérans    de la IIIème légion  Auguste ; elles n'apportent pas d'éléments nouveaux, on sait qu'à partir    de    la moitié    du IIème siècle    de notre ère, tous les vétérans   à qui on donne des terres en Afrique    viennent   des provinces africaines.

Un   grand fort, une église chrétienne (bâtie sur leforum) et peut-êtreun   "fortin" témoignent   de l'importance de cette ville à l'époque byzantine. La construction  de l'église sur le forum et la   présence  de   tombes sur  le   côté   Nord   de   celui-ci   n'est   pas   sans   rappeler   le forum   de   Sabratha, en Tripolitaine,     la   basilique   civile a   cédé   la   place   à   une   église     et   le   portique   à   un   baptistère   (d'époque   byzantine)    près   de   l'église, s’est   installée une   nécropole   à   partir   du   VIème   siècle. Quelques   tombes ont   même   gagné le forum .

On   n'a   reconnu, à   Diana, aucun   monument   d'époque Islamique. J.Alquier a   trouvé, lors   du   dégagement   du   "fortin"   plusieurs niveaux ainsi que de la céramique "berbère".

 

 

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 11:52

     Le site est situé sur une colline dominant le confluent des oueds Tifirt et Abalessa, à proximité du village d’Abalessa, à 80 kilomètres au nord-ouest de Tamanrasset, se dresse le fortin de Tin Hinan, reine des Touaregs. Le monument, daté du IVe siècle avant notre ère, construit en pierre, possède un épais mur d...’enceinte (de 1,40 m à 3,70 m) et onze chambres de formes irrégulières à l’exception de celle qui renferme la sépulture de Tin Hinan. La chambre où se trouvait la sépulture est entourée d’un déambulatoire. Et tout autour du monument ont été aménagés treize petits chouchets comportant des sépultures. Le squelette de Tin Hinan, découvert en 1925, n’a pas livré tous ses secrets, au même titre que le site.

     Le monument de Tin Hinan occupe la partie supérieure d'une colline située sur la rive gauche de l'Oued Tifirt à proximité de l'oasis d'Abalessa au Hoggar dans le Sahara algérien. Ses dimensions sont de 26,25 m de grand axe, 23,75 m de petit axe et 4 m de hauteur.

     Lors de sa découverte, le monument était recouvert d’amas de grosses pierres qu'il a fallu déblayer avant d'entreprendre les fouilles. L'enceinte, régulière, était formée d'un mur en pierres sèches et certains de ces blocs étaient si volumineux que se posait la question de savoir comment leur transport au sommet de la butte s'était effectué. D'où l'hypothèse de l'œuvre de populations étrangères à la région.

     La fouille du Mausolée, unique dans le Sahara, a permis de découvrir onze salles. La plus grande avait pour mesures 6 x 7 m et la plus petite 3,50 x 2 m. Une seule porte communique avec l'extérieur.

La seule salle explorée au cours de la mission franco-américaine de 1926 renfermait le squelette de la reine Tin Hinan placé dans un caveau souterrain protégé par des dalles de pierre, ainsi qu'un somptueux mobilier archéologique dont des bijoux en or et en argent et une lampe romaine. Nous reproduisons les conclusions du docteur Leblanc, doyen de la Faculté de Médecine d'Alger qui a examiné le squelette : « On peut affirmer que le squelette est celui d'une femme de race blanche en se basant sur (etc..) L'ensemble du squelette examiné rappelle fortement le type égyptien des monuments pharaoniques, le type des hautes classes, caractérisé par la grande taille élancée, la largeur des épaules, l'étroitesse du bassin et la minceur des jambes ».

     M. Reygasse a fouillé les autres salles en 1933. Avec Émile Félix Gautier ils émettent les hypothèses suivantes : « Voilà un réduit à la fois sacré et fortifié où le mobilier atteste de très fortes influences romaines, et laisse d'ailleurs soupçonner des influences nègres. Il semble bien que ce réduit, assez spacieux pour avoir contenu des magasins, ait dû être un gite d'étapes entre la mer Méditerranée et l'Afrique noire. Influences méditerranéennes qui, nécessairement, se sont développées après l'apparition du chameau. ». Le squelette de Tin Hinan est exposé au Musée du Bardo à Alger.

Selon les traditions des Kel Ahaggar, deux femmes beraber, l’une noble, Tin Hinan, l’autre sa servante, Takamat, seraient arrivées à une époque ancienne. « La version la plus célèbre, celle du père Charles de Foucault, explique que la reine et sa servante sont venues du Maroc entre 450 et 250 avant Jésus-Christ pour s’installer à cet endroit, idéal parce qu’en hauteur, carrefour de pistes caravanières, l’eau était abondante. Mais la version la plus scientifique est bien celle de Maurice Reygasse, ancien directeur du Musée du Bardo. Après des fouilles réalisées en 1933, il avance que le site aurait été construit par un Romain chrétien, chassé par les musulmans, qui, plus tard, serait revenu au fortin. En effet, les dix salles dégagées montrent de vraies ressemblances avec les constructions romaines. » Sur le site, les chercheurs ont trouvé une pièce de monnaie à l’effigie de Constantin Le Grand mais aussi un important mobilier funéraire, composé notamment de bracelets en or et en argent, d’une petite coupe en pierre renfermant de l’ocre, des perles d’antimoine et en métal et une statuette de femme stylisée. « Cela n’enlève rien au fait que Tin Hinan ait vécu là, ajoute-t-elle, mais elle serait arrivée bien après…

     Ce site archéologique est célèbre pour le Tombeau de Tin Hinan, ancêtre mythique et reine des Touaregs. Cette femme serait arrivée dans la région de l'Ahaggar et y aurait vécu vers le IVe ou le Ve siècle après J.-C. C'est en 1925 que des archéologues découvrir près d'Abalessa un caveau dans lequel ils trouvèrent un squelette appartenant à une femme, ainsi que son mobilier. Ils attribuèrent le squelette à Tin Hinan.

     Aujourd'hui, le squelette de Tin Hinan est exposé au Musée du Bardo, à Alger, tandis que le monument funéraire dans lequel elle fut découverte continue à être une attraction touristique très prisée par les touristes visitant Tamanrasset.

D. Grébenart a associé à la légende de Tin-Hinam, ancêtre des Touaregs du Hoggar, le tombeau d'Abalessa est une construction où se rejoignent les influences culturelles méditerranéenne, saharienne et soudanaise. C'est un monument bâti sur le modèle des grands mausolées berbères à chambres multiples renfermant un personnage, très certainement de sexe masculin, dont l'inhumation est à la fois datée par le 14 C et par une empreinte de monnaie à l'effigie de l'empereur romain Constantin le Grand, émise entre 308 et 324 apr. J.-C. Le corps était paré de nombreux bijoux dont 15 bracelets en or et en argent. Le but de cet article est de montrer les affinités de ces bracelets avec ceux en alliage cuivreux fabriqués plus au sud autour d'Agadès, au début de l'ère chrétienne. La légende de Tin-Hinan est une création récente, 200 à 300 ans, conjoncturelle, crée par les Touaregs Kel Rela pour des raisons d'ordre politique, afin de conserver le pouvoir et leur supprématie sur tous les Kel Ahaggar. Elle est donc totalement étrangère au tombeau et au personnage qu'il contenait.

     HACHID Malika a présenté des gravures rupestres inédites figurant sur un bloc de l'enceinte du monument d'Abalessa (Ahaggar). Cette découverte entraîne des implications importantes sur la date de l'introduction du dromadaire au Sahara central, sur le peuplement de l'Ahaggar et du Sahara central, depuis les Libyens sahariens de la fin de la préhistoire jusqu'aux Sanhadja Howwara/Haggar de l'Ahaggar et Azgar du Tantanoh/Tassili, ainsi que sur le personnage d'Abalessa. Enfin, mis en regard avec l'extrême diversité du peuplement paléoberbère centre-saharien, il s'avère de plus en plus difficile d'établir des correspondances entre les inscriptions rupestres sahariennes et le cadre classiquement utilisé par la linguistique berbère, à commencer par celles dites «tifinaghs anciens» et «récents» d'Abalessa.

 

Bibliographie :

Reygasse M.,1950.- Monuments funéraires préislamiques de l'Afrique du Nord, Gouvernement Général de l'Algérie, Arts et Métiers Graphiques, Paris

Reygasse M., Gautier E. G., 1934.- Le monument de Tin Hinan (Annales de l'Académie des sciences coloniales) t. VII,

Reygasse M., 1950.- Monuments funéraires préislamiquesde l’Afrique du Nord, Paris.

Girod J., 1991.- « La mission scientifique du Hoggar ». Le Saharien, 2e trim., n° 117

Grébénart D., 1956.- « La nécropole d’Abalessa et la légende de Tin Hinan ou la fin d’un mythe ».Travaux de l’Institut de recherches sahariennes, t. XIV,

Gautier É.-F., 1961et 1965.- « La conquête du Sahara ». t. XIX, 1er et 2e semestre : « Missions Lhote au Tassili N’Ajjer» ; t. XXIV, 1er et 2e semestre

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